Des toits métalliques au toit de chaume, choisir le bon revêtement pour votre maison à Bocas del Toro est la clé du confort et de la longévité. Découvrez les avantages et les inconvénients des différents matériaux de toiture, comment gérer la chaleur et le bruit, ainsi que des conseils essentiels pour un entretien facile, que vous optiez pour du métal économique ou du palmier écologique.
Si vous n'optez pas pour des terrasses périphériques, établissez au moins des avant-toits généreux d'au moins 1 m afin de couvrir un peu les murs, bien que le résultat ne soit pas aussi efficace qu'une terrasse couverte. Ici, sur l'archipel, les toits de tôles constituent la majorité des couvertures, car ils sont faciles à mettre en œuvre, très économiques et rapides, disponibles en différents coloris.
Les inconvénients de la tôle sont le bruit lorsqu'il pleut et la chaleur, évidemment. D'où une isolation phonique et thermique peut être judicieuse. Il est possible de prévoir au faîtage du toit une ouverture qui va créer une ventilation efficace et laisser échapper les masses d'air chaud qui se constitueront dans les hauteurs de la toiture.
Prenez également en considération que les édifices élevés sur deux ou trois niveaux ne facilitent pas l'entretien des hauts murs, des avant-toits et autres gouttières à nettoyer ou à réparer, sans compter qu'il n'est pas toujours facile de trouver des intervenants sur les îles pour réaliser ces travaux délicats.
Pour les matériaux de couverture, il existe aussi des tuiles en plastique, et de manière très exceptionnelle sur les îles, des tuiles en argile. Le shingle est aussi un bon produit, facile à mettre en œuvre, d'un bel esthétique, ressemblant à une ardoise, avec plusieurs coloris, mais à un coût supérieur à la tôle.
La palme est un excellent produit d'un point de vue esthétique, un très bon isolant thermique et phonique, s'inscrivant dans une démarche écologique. La contrepartie est sa durée de vie pouvant atteindre une dizaine d'années maximum, la poussière et les débris végétaux, les insectes et autres chauves-souris trouvant un habitat propice à leur installation, ainsi que l'impossibilité de récolter l'eau de pluie, et des pentes de toiture importantes qu'impose la palme pour éviter les infiltrations.
Petite réflexion : la palme, qui était auparavant le matériau de prédilection et indispensable de la population locale, est devenu pour les indigènes un produit inabordable du fait de son prix qui a considérablement augmenté avec la venue des étrangers. Elle est encore employée néanmoins dans des sites un peu reculés, et disponible naturellement, mais la tôle est venue la remplacer peu à peu. La palme synthétique, d'un très bel aspect, est un bon compromis à la palme végétale, mais son coût reste élevé.